
Comme un air de vacances (avec même des photos !)
Ça y est, on a quasiment perdu la notion du temps. Depuis que l’on parcourt le sud de l’Australie, on a l’impression d’être en vacances…
Un van, la liberté d’aller où l’on veut sans jamais rien prévoir, le bonheur de se lever le matin sans savoir où l’on sera le soir (cette phrase est bien sûr à lire en nous imaginant les cheveux au vent avec « Born to be wild » en fond sonore…).
Kangourous, koalas, émeus, perroquets…
On a aussi trouvé l’Australie qui peuple les imaginaires : on s’est assis entouré de dizaines de kangourous, on a observé des koalas qui nous observaient aussi, on s’est fait piquer notre bouffe par des cacatoès et des perroquets, on a croisé des cerf et des opposums tout mignons….
Après le désert dans lequel pas grand chose ne vit, on s’est retrouvé entouré d’une faune pas farouche, endémique et abondante !
On a aussi arpenté des kilomètres de plages souvent complètement désertes, on a fait du feu le soir avec des émeus émouvants qui passaient sans s’émouvoir pour un sou, on a traversé des forêts gigantesques d’eucalyptus.
On s’est aussi rendu compte que l’océan Austral était froid mais que le Pacifique n’était pas plus chaud.
On s’est enfin arrêté presque deux jours dans une grande ville, Melbourne (presque 5 millions d’habitants, c’est beaucoup !). Musées, fish and chips et street art : ça change de notre autarcie dans la nature !
45 jours en van
Il ne nous reste plus que cinq jours pour rejoindre Sydney. Cela fait 40 jours que l’on cohabite dans cet espace réduit. Les enfants ont beaucoup gagné en respect de l’espace de chacun et Vincent a pris l’habitude de ne pas pouvoir se mettre debout.
On a pris le rythme… et à l’idée de quitter notre van aprés tout ce temps et ces milliers de kilomètres, on a un petit pincement au cœur…
Même si l’idée de dormir dans un vrai lit dans lequel tu peux déplier tes jambes, de pouvoir aller aux toilettes sans te cailler et te tremper les jours de pluie et de pouvoir te déplacer sans marcher sur les autres ne nous dérange pas !
Sur cette deuxième partie, on s’est aussi beaucoup plus arrêté dans des campings pour avoir de l’électricité et brancher notre petit radiateur soufflant.
Après avoir crevé de chaud, on s’est en effet bien pelé ! Avec des températures nocturnes descendant à 6°C, sans équipement et après tous ces mois dans la chaleur, ça pique !
Aujourd’hui, vu qu’il faisait un temps vraiment pourri, on a même fait une sélection de photos des deux ou trois dernières semaines ! On a des centaines de photos de kangourous mais on vous épargne en n’en mettant que quelques unes ?
Par contre, c’est galère car après que le téléphone de Marielle soit tombé en panne, que l’ordi soit tombé tout court et se soit fait une fracture de l’écran, que la liseuse ait pris l’eau, Marielle a décidé de sacrifier mon portable pour stopper ce cycle de catastrophe technologique.
Et c’est vrai que depuis qu’il a été fracassé par terre, on n’a plus eu de soucis à ce niveau. Faut dire que l’on n’a plus rien à casser non plus… ?
Bises à tous,
Vincent
- Koala dans les branche d’un eucalyptus
Sourires suite au funeste destin évoqué dans votre épilogue technologique… Et des bisous. Pour le van je comprends on a encore parlé du notre hier en famille.
Salut les Baca,
le van, c’est quand même bien… et c’est bien aussi quand ça s’arrête !
Bises
Compte pas sur moi pour te racheter/réparer tes ordi/téléphones/liseuse :p
Trop tard, j’ai déjà fait un colis à ton attention 🙂
Non, t’inquiète, dans quelques jours, on est à Bangkok,je devrais bien trouver un mec pour faire semblant de me réparer un écran cassé…
Bises !
Les mots me manquent… Vous aussi… Mais vous avez l’air de tellement kiffer. Je viens de passer toute la soirée à lire vos 3mois de périple…Si je vous jure j’ai lu tous les articles jusqu’au bout… Bon OK pas les recettes… Ni toutes les vidéos… connexion ardéchoise oblige..
En tout cas la ouferie, le truc de psychopathe. Vous êtes chan.mé !
On vous embrasse tous !
Salut les conos et plein de bises à tous !